Écolieux… la nouvelle utopie ?

© Maria Guta et Lauren Huret

Face à la crise écologique, les écolieux sont des laboratoires d’expérimentation pour de nouveaux modes de vie, mais peuvent-ils offrir une alternative réelle pour touxtes ?

La catastrophe écologique que nous éprouvons est un défi lancé à notre relation au monde et à autrui. Plus que jamais sans doute, le moment est venu de recréer de nouveaux liens, de réinventer un récit commun. Ce récit, nombre de personnes tentent de le composer aujourd’hui. Les écolieux, les coopératives ou les zones à défendre (ZAD) sont autant de laboratoires dans lesquels s’expérimentent de nouveaux arts d’habiter la Terre.

Mais au-delà du désir, un tel monde est-il possible pour touxtes ? Les écolieux ne représentent-ils pas une utopie de plus face à un désastre inévitable ? Peut-on fonder et vivre dans une culture réellement « transformative », c’est-à-dire en phase avec la justice climatique et sociale ?

Intervenantexs
Christian Arnsperger, professeur en durabilité et anthropologie économique à la Faculté des géosciences et de l’environnement – UNIL
Rodan Bury, formé en design d’écovillages – EDE (Ecovillage Design Education)
Célia De Pietro, doctorante en sociologie, chercheuse aux laboratoires Théorie sociale, Enquête critique, Médiations, Action publique (THEMA) et ORIA – UNIL
Sarah Perrin, journaliste scientifique et ambassadrice en Suisse de la Coopérative OASIS, qui soutient celleux qui vivent ou souhaitent vivre dans des lieux écologiques et collectifs

Modération
Colin Pahlisch, chargé de projet au Centre de compétences en durabilité (CCD) et à l’ORIA – UNIL

En partenariat avec l’Observatoire sur les récits et imaginaires de l’Anthropocène (ORIA) – UNIL