Dear Human Animals

© Arne Grugel / Gabrielle Baille / Z-LO Images

Droits des animaux, activisme climatique, musique et féminisme, le tout agrémenté d’une bonne dose de drag queen : voilà Soya the Cow ! L’alter ego de l’artiste et musicien Daniel Hellmann brouille les frontières entre masculin et féminin, humain et vache. Elle danse, chante et parle, entre désir sérieux de changer le monde et sens de l’humour et de la légèreté. Une performance qui remet en question de manière ludique la relation entre humains et non-humains, en se demandant à quoi ressemblerait notre vie si nous arrêtions de découper les autres en morceaux.

Dans la presse

Le chanteur, performeur, danseur et créateur de théâtre zurichois, armé de questions philosophiques, est aux arts ce que le véganisme est à la gastronomie : la réponse à plus d’une crise de sens.
NZZ, novembre 2020

La partie visuelle consiste en toute une série de tenues spectaculaires : masques de vache à cornes, body en latex avec des imprimés à pois, pis en caoutchouc. Sur des talons hauts, Soya se rend de scènes de théâtre
en festivals, en passant par des manifestations en faveur des droits des animaux ou du climat.
Deutschlandfunk Kultur, octobre 2020

L’idée du personnage de Soya the Cow a germé deux ans plus tard lorsque Daniel séjournait en résidence artistique à San Francisco, totalement séduit et conquis par la vitalité de la scène drag locale: « Cette prise de parole forte, à la fois politique et très créative de l’art drag m’a beaucoup inspiré. Ça a fait clic dans ma tête. J’ai eu envie de combiner l’art drag, qui permet de questionner les normes, de provoquer, tout en amenant une touche d’humour et d’absurde, avec ces questions de libération animale.
« Vachement vôtre », 360° Le magazine queer suisse, 14.04.21