Éclairages sur la nuit blanche

Du début du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, la nuit blanche, ce temps de veille qui s’oppose au noir du temps nocturne, recouvre bien des aspects contradictoires.

Genève, rue du Cheval blanc, Jacques Thévoz, vers 1960 © Bibliothèque de Genève

Chacun sait ce qu’est une nuit blanche ne serait-ce que pour l’avoir expérimentée. Cette longue insomnie nocturne se décline pourtant selon plusieurs acceptions : individuelle ou collective, subie ou provoquée.

Ainsi, les insomniaques chroniques ou occasionnels, les gens au travail mais aussi celles et ceux que des événements souvent tragiques (guerres, émeutes) contraignent à de longues veilles ne serait-ce que pour se protéger. Inversement, d’autres choisissent consciemment le temps nocturne pour vivre une forme de transgression selon leur guise.

La nuit blanche, à travers ses divers aspects, est donc une autre façon, le plus souvent exceptionnelle, de s’inscrire dans l’espace-temps nocturne. Par là, de se distinguer, librement ou contraint, de la grande majorité de la population qui peut cependant s’en emparer au moins une fois l’an à l’occasion d’une fête éponyme aux parcours luminescents bien balisés.

La conférence est suivie d’un apéritif.

 

Inscription

Les inscriptions sont disponibles directement le site de Laboratoire, Histoire et Cité

Laboratoire, Histoire et Cité

Organisateur de l'événement

Infos pratiques

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Apéro de l'histoireConférence
today
JE 19 SEPTEMBRE 2024
schedule
18h30-20h
timer
1h30
place
Palais de Rumine, Aula
credit_card
Gratuit, sur inscription
accessibility
AdultesScolaires

INTERVENANT

Alain Cabantous, professeur émérite d’histoire moderne à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne

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