(Ré)apprendre à se lier au vivant
Découvrez une approche naturaliste et philosophique pour s’enforester et repenser notre lien à la Nature.
© Sylvain Chabloz
Dans une société technologique et bétonnée, le lien tissé entre l’être humain et la Nature semble toujours s’étioler davantage.
La société humaine serait construite dans une illusion de séparation avec le monde vivant, dont nous faisons pourtant indéniablement partie. Dépendant des équilibres subtils de ce monde, nous sommes pourtant intimement liés à tous les êtres vivants dans une histoire longue de 3.8 milliards d’années et dans laquelle nous sommes apparus il y a quelques millions d’années seulement.
Selon l’éco-psychologie, cette illusion est au cœur des dégradations écologiques actuelles. Sorte de réveil douloureux mais nécessaire, l’éco-anxiété se présente comme l’une des manifestations de notre reconnexion à la Nature.
Se relier aux autres espèces peut non seulement apaiser l’anxiété, mais également permettre de (re)développer une gratitude et une humilité qui redonnerait aux autres vivants l’attention et la place qu’ils méritent. Cet atelier propose de partir à leur rencontre dans la forêt, de vivre l’expérience de s’enforester en compagnie de chercheur·es. Les participant·es (ré)apprendront à regarder, écouter, sentir le Vivant, tant autour de soi qu’en dedans, grâce à l’exploration de leurs émotions.
L’éprouvette
Organisateur de l'événement
Infos pratiques
Chercheur·es UNIL impliqué·es
Dr Sarah Koller, Faculté des géosciences et de l’environnement et chargée de projets au Centre de compétences en durabilité
Remarque
- Se munir de bonnes chaussures pour marcher dans les sous-bois, d’habits imperméables en cas de mauvais temps.
- Dès 16 ans
Partenaire