Peut-on parler du biologique sans parler du social ?

© Pauline Mayor & Loïc Volkart

Au fil de cette soirée, deux équipes interdisciplinaires d’artistes et de chercheur·es passées en résidence au théâtre racontent leur expérience, mélangeant anecdotes de terrain et réflexions théoriques et méthodologiques.

Récit n°1
L’équipe de Toxicorama s’est intéressée à l’impact de la pollution industrielle sur la vie sociale du quartier du Vallon, à Lausanne. La pollution environnementale est un invisible, un élément bio-social très contraignant, qui a des conséquences fortes sur la vie intime aussi bien que sur l’urbanisme, les décisions politiques et les inégalités sociales. Comment un invisible agit-il sur la vie au sens large ? Et comment le rendre visible ?

Avec Céline Mavrot, politologue – Unil et Louis Schild, musicien

Récit n°2
Le corps de Claudine a rassemblé artistes et chercheurexs dans une enquête sur les dispositifs bio-médicaux destinés aux patientexs atteintexs de la maladie de Parkinson. Leur point de départ ? La mère de l’un des artistes, Claudine, vit dans un pavillon modeste avec, dans son corps, des centaines de milliers de francs de matériel médical : c’est une cyborg de la classe moyenne.

Avec Julie Masson, photographe, et Alain Kaufmann, biologiste et sociologue – Unil